Université Paris-Sud |
UMR 8628 |
4 juillet 2002 |
Présents : Michel Bobin, Catherine Gauthier, Rachid Gherbi, Denis
Julliot, Alain Lichnewsky, Pierre Pansu, Anne-Marie Philipot, Martine Vaillant.
Organisation. Les Travaux Personnels Encadrés figurent
au programme des élèves de 1ère (obligatoire) et de
terminale (facultatif mais permet d'obtenir un bonus au bac). Une tranche
horaire pour les TPE figure dans l'emploi du temps des élèves
(elle a été prise en bonne part sur les horaires de maths).
L'encadrement est assuré par des enseignants associés en
binômes. Un enseignant n'encadre pas nécessairement les élève
de ses classes. La composition des binômes est du ressort de l'administration
du lycée. Au lycée J. Verne, il n'y a pas eu cette année
de binômes maths/physique, ce qui est gênant.
Calendrier. En 1ère, le travail sur les TPE commence en novembre. En terminale, le travail commence dès septembre et doit être terminé en avril. L'épreuve de bac consiste en un exposé fait en avril devant un jury formé d'enseignants du lycée.
Thèmes. Une liste de thèmes nationaux est partiellement
mise à jour chaque année. Pour la série S en 2001/02,
la liste était Croissance, eau, images, risques naturels et technologiques,
sciences et aliments, temps, rythmes et périodes.
Au début de l'année, les élèves choisissent
des sujets très vastes, et il leur faut presque la moitié
du temps disponible du temps pour converger vers un sujet précis.
Diagnostic. Les élèves ne voient pas en général qu'il y a des maths ou de l'informatique dans le sujet de leur choix. Les enseignants et chercheurs de l'université peuvent jouer un rôle utile en indiquant le rôle que joue leur discipline dans chaque sujet, et en mettant les élèves en rapport avec un spécialiste. Cela doit se faire au début de la période de TPE (novembre, resp. septembre),
Décision. On décide de la procédure suivante :
en septembre (terminales) ou novembre (1ères), les enseignants des
lycées qui encadrent des TPE récoltent les sujets vastes
choisis par les élèves et les transmettent à l'université
(P. Pansu). Un panel de chercheurs réalise pour chaque sujet un
commentaire donnant des pistes pour tirer chaque sujet vers les maths/info,
et des contacts, en maths, info et autres disciplines. Ce commentaire est
renvoyé au lycée dans les plus brefs délais.
Organisation. Les Travaux d'Initiative Personnelle Encadrée
sont au programme des maths sup et maths spé. Le travail effectué
en maths spé donne lieu à une épreuve aux concours
d'entrée aux grandes écoles. L'épreuve est commune
à un grand nombre d'écoles, à l'exception des ENS
et de Polytechnique. Une tranche horaire pour les TIPE figure dans l'emploi
du temps des élèves. L'encadrement des TIPE est assuré
par l'enseignant de maths en MP, celui de physique en PC et celui de sciences
industrielles en PSI.
Calendrier. En maths sup, le travail sur les TIPE commence en janvier. En maths spé, le travail commence dès septembre et doit être terminé en avril. L'épreuve de concours consiste en un mémoire et un exposé fait devant un jury.
Thèmes. Voir document distribué. Il est recommandé (mais pas du tout obligatoire) que le sujet choisi en maths sup devienne celui de maths spé. C'est pourquoi il est utile que, si intervention de l'université il y a, elle se fasse dès la maths sup.
Diagnostic. Les élèves ont tendance à se perdre dans l'apprentissage de théories et ont de la peine à cerner un sujet ciblé. Créer un contact direct entre les élèves et des chercheurs semble une bonne idée.
Décision. Une équipe d'enseignants de l'université
viendra au lycée B. Pascal présenter des exemples concrets
et ciblés de problèmes nécessitant une approche pluridisciplinaire
maths+science. Pour les maths spé, ce sera le samedi 7 septembre
matin.
Orientation vers la série S : la série S semble garder
la faveur des lycéens : 5 classes de 1ère S à B. Pascal,
6 à Gif, 3 à J. Verne, 4 à l'Essouriau.
Choix de spécialité. Il est influencé principalement par des facteurs non thématiques (orientation vers une CPGE, difficulté supposée de l'épreuve de bac). Il n'est pas indispensable d'agir à ce niveau, mais tout complement d'information est bienvenu.
Statistiques sur le devenir des lycéens. Les lycées n'en font pas.
Critique des documents émis par l'université. Voir avec les conseillers d'orientation. Ce sont eux qui informent les lycéens. Ces derniers se tournent vers les enseignants seulement une fois leur choix fait, pour savoir quelles sont leurs chances de réussite.
Diagnostic. Le Scuio fait un bon travail d'information, mais ne peut rentrer dans le détail. Sa présentation manque nécessairement de vie. Il faudrait que les lycéens rencontrent des étudiants. A J. Verne, il y a chaque année la journée des anciens, fête où les anciens viennent se retrouver et raconter l'après-bac aux jeunes.
Décision. Une équipe pluridisciplinaire d'enseignants
de l'université, accompagnés si possible par des étudiants,
viendra dans certains lycées s'adresser aux élèves
de terminale. Par exemple, expliquer la contribution de différentes
disciplines scientifiques à une technologie précise, les
métiers en rapport, et faire le lien avec les filières universitaires.
Donner la parole aux étudiants pour dénoncer des idées
reçues (trop grande liberté, manque d'encadrement). Date
: au 1er trimestre, dans une tranche horaire banalisée, lorsqu'elle
existe.
Mercredi 25 septembre, au lycée de l'Essouriau aux Ulis,
bâtiment B près de l'entrée (ça sera
flêché).
Ordre du jour :
Information sur la fête
de la science au Centre scientifique d'Orsay et sur l'opération
Maths
à tous les étages.
Pierre Pansu |
Groupe de travail Maths/Info |
Mél. Pierre.Pansu@math.u-psud.fr, http://www.math.u-psud.fr/~pansu |